top of page

Marie Laure Bigand est écrivain. Elle critique certains romans sur son blog : Les mots partagés.

Aponi  de Frédéric Staniland aux éditions Laura Mare

D’un côté il y a un homme, Marcel, en pleine quête amérindienne. Depuis quatre ans, il se rend avec les siens en Aveyron, dans un endroit isolé, durant toute une semaine afin de se plier à des rites précis, un peu comme une sorte de purification. Au moment de l’histoire Marcel entreprend sa dernière année.
D’un autre côté, on suit la vie de Jean-Paul, journaliste. A six mois de la date fatidique de la fin du monde, le 21 décembre 2012, selon le calendrier maya, le journaliste est chargé par sa direction de préparer un reportage sur cette fin du monde annoncée. Son enquête va l’amener à rencontrer toutes sortes de personnes et à explorer d’autres croyances.
Un récit captivant dans lequel on se laisse embarquer. Il faudra attendre la fin du livre pour comprendre ce qui relie ces deux hommes, si différents.
La quête Amérindienne de Marcel ressemble à un message de sagesse dans lequel il fait bon s’y glisser, tandis que Jean-Paul est là pour nous ramener au quotidien de tout un chacun.
Un roman très bien documenté ou l’écriture coule entre humour, poésie et limpidité.


 

« Aponi » de  Frédéric Staniland, Laura Mare Editions.

Pascale Madeleine est auteure. Elle présente ses critiques de livres sur un blog intitulé : l'Ecritoire.

Aponi, ce sont deux histoires menées simultanément. Jean-Paul un journaliste qui mène une enquête sur la fin du monde (21 décembre 2012, on a entendu parler !) et Marcel qui poursuit une quête dans l’Aveyron...

Une histoire, qui  ne devait m’intéresser que par son côté initiatique.

Pourtant l' ouvrage se révèle  passionnant  !

Ecrit dans un style simple, énergique et drôle, il nous livre des personnages attachants et bigarrés. La fiction se mêle imperceptiblement aux éléments documentés.

La narration prend une forme originale dès le début de l'histoire. Les vécus et les ressentis de chacun des personnages nous sont contés en alternance, de sorte que l'on se prend à tenter de sauter des pages pour aller voir plus loin...    Le fin est innattendue.

Dans Aponi, on apprend, mais on ne s’ennuie pas. On halète, on s’inquiète, on calcule, et on rit souvent !

Une histoire documentée, riche qui m’a tenue en haleine du début à la fin.


http://www.pascale-madeleine.com/

bottom of page